« Même si son ensoleillement et son irradiation ne sont pas optimaux, le Nord-Est de la France est franchement sous-exploité. La Bourgogne possède un potentiel d’irradiation supérieure à celui de la Bretagne mais attire deux fois moins de projets » C’est encore plus vrai pour Rhône-Alpes, qui ne draine que 16 MW entre 2011 et 2015, alors que son potentiel est supérieur à celui de Poitou-Charentes. A contrario, la région longtemps présidée par Ségolène Royal a concentré 11 % des projets sur quatre ans (39,4 MW) contre seulement 5% pour Rhône-Alpes.
Pourquoi un tel déséquilibre ? « Essentiellement du fait de l’absence de développeurs sur place et d’acteurs territoriaux engagés ». Dans chaque région, les appels d’offres sont en effet dominés par les acteurs locaux.
« On rencontre deux typologies d’acteurs : ceux qui se concentrent sur leur propre région, car elle est très porteuse, et ceux qui sont obligés de s’exporter pour grandir »