Dans le document que s’est procuré l’AFP, le scénario est siglé « MTES », comme le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, occupé par Nicolas Hulot et, depuis septembre, par François de Rugy. Il atteint les 50 % d’électricité nucléaire en 2035, avec 40 % d’électricité renouvelable dès 2030 (contre 71,6 % et 17,6 % respectivement en 2017).
Aucun autre réacteur nucléaire que les deux de Fessenheim ne serait fermé d’ici la fin du quinquennat. Mais, comme le demandent les anti nucléaires, des fermetures de réacteurs nucléaire sont bien prévues dans le cadre de la PPE, qui s’arrête en 2028 : deux en 2023, deux en 2025, et deux en 2027, soit six au total.
Le scénario, qui laisse entendre que des indemnisations devront être versées à EDF, prévoit ensuite six fermetures supplémentaires entre 2028 et 2035, soit un total de 14 réacteurs sur les 58 réacteurs en fonctionnement d’EDF, Fessenheim inclus. Dans cette option, la possibilité de construire des nouveaux réacteurs reste ouverte, mais aucune mise en service n’est actée avant 2035 en dehors de l’EPR de Flamanville.
L’effort de construction d’électricité renouvelable est le plus rapide des trois scénarios : 5 gigawatts par an jusqu’en 2028, puis 5,5 gigawatts par an d’ici 2035, soit près de deux fois plus que le rythme d’installation en 2017 (2,8 GW). Il devrait s’agir principalement d’éolien et de solaire. L’objectif de 40 % d’électricité renouvelable est atteint dès 2030.
En revanche si aucun réacvteur n’est fermé d’ici 2028 le rythme des nouvelles énergies renouvelables, reste soutenu, mais le gros de l’effort est renvoyé en fin de période : 4,7 gigawatts par an d’ici 2028, puis 6,5 GW par an entre 2028 et 2035. Du coup l’objectif de 40 % d’électricité renouvelable est atteint un peu plus tard, en 2032. Dommage