Via l’Echo circulaire . Le marché du panneau photovoltaïque entre dans l’âge adulte et s’apprête à connaître ses premiers gros gisements en fin de vie, au cours des cinq prochaines années, prets pour le recyclage donc. En attendant, comment le marché mondial se prépare ? Huit millions de tonnes de panneaux photovoltaïques sont annoncées pour 2030. L’Europe a réglementé la collecte et le traitement au sein de la directive DEEE il y a environ six ans. Dans plusieurs pays, la R&D fait émerger des solutions performantes et durables. Malgré un parc installé encore modeste, la France se positionne en précurseur d’un recyclage de pointe.
Selon l’agence internationale des énergies renouvelables, Irena, les flux cumulés de déchets de panneaux photovoltaïques (PV) auraient atteint fin 2016, entre 44 000 et 250 000 tonnes, soit près de 0,6 % de la masse installée à l’échelle mondiale. Ces chiffres peuvent paraître ridicules au regard des gisements de DEEE (plus de 42 millions de tonnes en 2014) et des panneaux installés (4 millions de tonnes en 2016). Pourtant, l’évolution est rapide et impose un travail anticipé pour collecter et valoriser
L’Europe se prépare avec les projets Cabriss et Circusol
Rappelons qu’un kit type est garanti 20 ans et se compose de:
-6 modules photovoltaïques (PV) polycristallins d’une puissance de 275 watts chacun
-3 micro-onduleurs
-1 boîtier de jonction complet et assemblé prêt à poser
-1 ensemble câblage et tous les connecteurs nécessaires pour le raccordement des micro-onduleurs au boîtier de jonction et câblage et prise murale du boîtier de jonction jusqu’au réseau de la maison (la connexion peut se faire sur une prise murale standard ou sur le boitier électrique de la maison)
-1 système de mise à la terre modules – micro-onduleurs – fixation en toiture connecté à la prise de terre de la maison
-1 boîtier de suivi de la production / consommation (connecté à la box Internet)