Le nombre de projets de mini-réseaux solaires en Afrique et en Asie devrait passer de 2 700 unités en 2017 à plus de 31 000 en 2023, selon le dernier rapport de la société française de conseil en énergie propre Infinergia. 51% de ce développement devrait venir d’Afrique. Les mini-réseaux sont des réseaux électriques locaux (de 10 kW à 10 MW), alimentés par une ou plusieurs sources de production (telles que des panneaux photovoltaïques ou des générateurs diesel) et pouvant fournir de l’électricité à différents clients (généralement à la taille d’un village).
Ils sont complètement déconnectés du réseau national, contrairement aux micro-réseaux. En Afrique, le cabinet de conseil a identifié plus de 2 000 mini-réseaux, des projets solaires représentant 40% de ceux-ci. Même si certains pays comme la Tanzanie ont mis en place un cadre réglementaire solide, la plupart des pays africains manquent de réglementation, indique l’étude. « Néanmoins, avec un environnement favorable, les mini-réseaux solaires devraient atteindre rapidement 16 000 sites d’ici 2023 ». Selon le cabinet de conseil, en Asie, plus de 69 000 mini-réseaux ont été identifiés (la plupart d’entre eux étant des centrales hydroélectriques ou diesel). Les mini-réseaux solaires sont principalement tirés par les initiatives indiennes et pourraient passer de moins de 2 000 projets en 2017 à plus de 15 000 d’ici 2023. »En particulier en Afrique subsaharienne et dans une moindre mesure en Asie, les acteurs du secteur, les institutions publiques et les gouvernements nationaux développer des cadres et des associations qui aident le marché des mini-réseaux à mûrir. « Le rapport couvre l’industrie mondiale des mini-réseaux et analyse les marchés africains et asiatiques au niveau des pays, y compris le cadre réglementaire et la taille des marchés dans 20 pays africains et 11 pays asiatiques. »Mini-réseau d’électrification de villages: analyse de l’industrie et des marchés africains et asiatiques