Initialement positionné sur le dessalement de l’eau, Adionics voit dans le marché du lithium son principal relais futur de croissance. « Il y a encore peu de temps, le marché était relativement stable mais le développement de la mobilité électrique a créé un véritable choc de demande. Pour y faire face, les producteurs de lithium devront multiplier leur production par un facteur compris entre 3 et 5 d’ici 2025 », estime Patrick Peters. Or, les rendements issus des technologies existantes restent encore assez faibles (environ 50%) et chronophage. « Il faut aujourd’hui 9 à 15 mois pour purifier et concentrer le lithium. Notre technologie permet de ramener ce délai à moins d’une heure, de doubler le taux de récupération, et évite l’évaporation de quantités d’eau très importantes », explique le dirigeant, qui vise bien sûr les entreprises extractives actives dans le triangle du lithium (Argentine, Chili, Bolivie) en Amérique du sud, mais pas seulement.
« La demande de lithium est telle que les acteurs se mettent à en rechercher un peu partout. Nous sommes persuadés que les performances de notre procédé autoriseront l’exploitation de gisements jusqu’ici non rentables, tels que les salars trop riches en magnésium, mais aussi ceux situés dans les eaux thermales et pétrolières »
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